le cayre archas

En raison d'un coucher et lever tardif, l'objectif initial (la tête des bresses) s'est transformé en mont archas.

Cette randonnée se fait au départ du parking d'été de salèse (1666m) au delà du lac du boréon. Direction le col de salèse par le gr. Le bon sentier permet de progresser rapidement.

Peu avant le col, à la sortie du sentier sur la piste, je prends main gauche une variante qui permet de sortir bien au dessus du col.

Le cheminement est celui du col de la valette des adus. La neige en quantité abondante freine quelque peu ma progression.

Arrivé au col (2356m), j'attaque la crête de la cîme de la valette (2449m). Un petit coin d'herbe me permet de déjeuner au soleil. Après le repas je ne déroge pas à la petite sieste.

Ensuite je rejoins le mont archas (2526m) par une pente de neige bien soutenue. Le sommet permet une vue panoramique sur les sommets environnants et sur le village de st martin vésubie.

Descente par l'arête est qui permet de retrouver un petit col permettant d'accéder, par un agréable sentier, au cheminement d'été du refuge et lacs des adus. De là, je retrouve rapidement le parking quitté le matin.

Magnifique traversée où mes seuls compagnons de route ont été le vent, le soleil et de merveilleux paysages. Une randonnée à recommander en ce début de saison.

le groupe des amis

Nous voilà réunis ce samedi matin au cadam pour une nouvelle randonnée du DUC. Aujourd'hui l'objectif est le col du blainon au départ du hameau de roya dans la vallée de la tinée.

Notre petit groupe de 15 passionnés, encadré par l'inébranlable jo et votre serviteur, se met en route en suivant le célèbre sentier gr5.

La météo étant au beau fixe, la journée promet d'être excellente. La montée se fait au milieu de prairies où bientôt les moutons se régaleront de cette belle herbe tendre et odorante.

Les premières gentianes, pensées, primevères et saponaires ajoutent des touches très colorées à cette mosaïque verte.

Nous passons près de vieilles granges dont certaines ont été restaurées et servent aujourd'hui de résidences secondaires.

Nous observons également pour notre plus grand plaisir quelques chamoix, marmottes et même des vautours. Nous arrivons sans difficulté au col du blainon et découvrons les multiples sommets de la haute tinée.

Le repas comme d'habitude se passe avec beaucoup de rires et de bonnes blagues. Le beau temps aidant, la sieste s'impose sans problème.

Le chemin du retour se fait également dans la bonne humeur. Encore une belle journée passée en votre compagnie.

Merci a jo rizzo et ghislaine avec son short rouge légendaire, christiane et jean pierre notre parisien égal à lui même, martine, joëlle, michelle et son bronzage, anne et son turban, marie lise, jean marc la force tranquille, luc notre boute en train, jo, jean pierre, et ilda notre sympathique suissesse. 

le refuge nice-de cessole rénové

Ce jeudi direction lantosque où après avoir récupéré deux amis, je fais route vers la vallée de la gordolasque et les lacs du clapier (2534m).

Départ du pont du countet (1700m) à 8h 15 sous un grand ciel bleu et un franc soleil. La montée au refuge nice-de cessole par le mur des italiens est rapide, parsemée de grands névés. La neige tombée en abondance en avril s'est installée durablement.

Le lac de la fous est uniformément blanc. A partir de la digue du barrage de la fous, sous le refuge nice-de cessole, nous allons marcher non stop dans une neige molle et profonde, où la progression va s'avérer difficile et parfois pénible.

Nous laissons main droite le refuge et prenons la direction des lacs du clapier. La montée est soutenue et bien enneigée. Faire la trace est par moment pénible.

Arrivés au premier lac vers 11h 30 nous faisons demi tour. Nous montons au refuge pour nous installer sur la terrasse, où nous étalons chaussures et chaussettes passablement mouillées.

Après le repas, nous ne rechignons pas à une sieste prolongée. Puis retour à la voiture par le sentier opposé à celui de l'aller. Attention au niveau du passage délicat mentionné par le panneau du parc. 

Une cascade d'eau de fonte issue des pentes supérieures se déverse en abondance sur le passage. Une échappatoire main gauche permet de rejoindre, par des roches polies et glissantes, le sentier quelques mètres plus bas.

Il ne sera pas superflu, pour de futures courses en altitude, de prévoir les raquettes, ce que je ferai la semaine prochaine. 

le départ des échelles

Avec mon ami janot, ex d'antibes randonnées, nous prenons ce samedi la direction des gorges du verdon pour un week-end qui ne s'annonce pas triste. La petite équipe initialement prévue ne se limite plus qu'à nous deux.

Je vous invite pour ces deux jours à se replonger dans le passé, à l'époque où l'océan recouvrait la région et lorsque la surrection des alpes façonnait le grand canyon.

Le camp de base pour ce court séjour est le chalet de la maline, situé au départ du fameux sentier blanc-martel, portion du gr4, qui plonge dans le canyon et ressort quelques heures après au couloir samson.

1er jour :

Le sentier démarre au chalet et descend astucieusement jusqu'au niveau du verdon. Ce sentier a été rééquipé récemment et permet aujourd'hui de profiter de ce merveilleux environnement en toute sécurité. Mais ce n'est pas une randonnée facile.

Après avoir laissé main droite le sentier qui descend vers la passerelle de l'estellié, on continue direction le pré d'issane et le carrefour de la mescla, en alternant petites montées et descentes sans aucune difficulté.

Après avoir dépassé la baume aux oeufs, on arrive à la bifurcation vers la mescla. Cet endroit est le confluent du verdon et de l'artuby. Le lieu est reposant et est propice au pic nique.

Il faut revenir sur ses pas pour retrouver le sentier blanc-martel, et affronter la difficulté de la journée, la montée à la brèche imbert. Montée assez raide où le rythme doit être mesuré.

De la brèche, la vue sur le verdon est époustouflante. Après avoir repris son souffle, on entreprend la descente vertigineuse des fameuses échelles, permettant de retrouver le sentier, quelques cent mètres plus bas.

A ce moment la pluie et le tonnerre décident de s'inviter violemment. Bonne nouvelle pour les nappes phréatiques et les amoureux de la nature, mais pas pour le randonneur. La veste et le protège sac sont de rigueur.

Il faut redoubler d'attention, le terrain devenant très glissant. Nous passons ensuite sous la falaise de l'escalès, haut lieu de l'escalade moderne.

Arrivent ensuite les fameux tunnels, où la lampe frontale devient nécessaire. On accède au parking du couloir samson par un superbe cheminement tout neuf. La pluie, qui nous accompagne depuis deux heures, nous accorde enfin un répit.

Nous continuons le gr qui nous conduit gentiment au point sublime, où je vous recommande d'aller jeter un oeil et même les deux au belvédère dominant le verdon et le défilé samson.

De là, le taxi réservé quelques jours auparavant, nous ramène au chalet de la maline, point de départ de cette randonnée.

Journée magnifique, nullement gachée par la météo, permettant de s'immerger dans ce canyon, fait de parois impressionnantes, de végétation omni présente et de superbes aperçus sur le verdon, tantôt rivière tranquille, tantôt torrent impétueux, véritable maître des lieux. 

la fin du sentier blanc-martel vue depuis le point sublime

Ce jour devait être la cerise sur le gâteau. Un circuit très sportif, fait de cheminements difficiles, de vires exposées, de progression sur chaînes, de descente sévère et d'une remontée soutenue. Le sentier de l'imbut finit au site dénommé chaos de l'imbut, là où le verdon disparaît, pour réapparaître plus loin.

Pour mettre toutes les chances de notre côté, nous partons à 8 heures. Arrivés à la passerelle de l'estellié, départ du sentier de l'imbut, nous retrouvons la pluie aussi violente que la veille.

Nous faisons quelques centaines de mètres sur ce sentier et décidons, d'un commun accord, de rebrousser chemin et de remettre ce circuit à une autre fois. Continuer dans ces conditions nous aurait exposé inutilement à de gros risques.

Malgré une météo instable, ce week-end aura permis de retrouver un sentier rénové, et de partir partiellement sur un itinéraire inconnu, plus sportif, que l'on souhaitait aborder depuis quelque temps déjà. On reviendra.