mamontagne
DUC WEEK- END A VENS
la cime du claï inférieur |
Date = 22 et 23 septembre 2012
Dénivelé jour 1 = 1100 mètres
Dénivelé jour 2 = 300 mètres
Niveau = jour 1 assez difficile
Niveau = jour 2 peu difficile
C'est le premier week-end du nouveau programme automnal des joyeux randonneurs du DUC. Le lieu des réjouissances est le secteur du refuge de vens trônant au dessus des lacs homonymes.
Au programme du premier jour la montée au grand lac, la pause déjeuner sous un vent assez frais au milieu des marmottes. Pas trop le temps de buller.
Nous rejoignons le refuge et la sympathique équipe composée de catherine, la maman de l'adorable romane, et de anne l'aide gardienne.
Après l'installation dans le dortoir, nous montons visiter deux lacs d'altitude dans un environnement sauvage et très minéral. Nous faisons une pause ensoleillée au lac de fourchas (2468m), niché au pied de la cime homonyme.
Puis avec quelques courageux, je prend la direction du lac de la montagnette (2606m), écrin blotti sous la cime du claï supérieur (2982m). Dans la montée, nous apercevons une harde d'une quinzaine de chamois traversant sur le versant opposé.
A la descente nous récupérons les amis restés au premier lac. Nous apercevons quelques mouflons balladant sur la crête. Nous sommes tous ravis de ces rencontres.
Au refuge le repas du soir est attendu avec impatience, avec l'éternelle question "quel sera le menu ?". Pour sa dernière soirée de gardiennage, catherine nous a mitonné une superbe soupe qui nous a presque rassasié.
Ensuite, une copieuse choucroute bien garnie qui nous a un peu inquiété pour la nuit à venir. Puis le dessert vient clôturer ce repas original.
Nous ne nous attardons pas trop et le lit est le bienvenu pour les organismes fatigués.
Après le petit déjeuner, chacun vaque à la préparation de son sac. Nous voilà prêts pour notre deuxième journée. Après la séparation avec catherine et anne, nous descendons longer tous les lacs de vens jusqu'aux plus secrets d'entre eux.
Nous montons ensuite au lac des babarottes (2413m) et à la crête homonyme. De là petite montée à la cime du claï inférieur pour la pause déjeuner qui sera contrariée par un vent assez frais.
La vue est magnifique. Après quelques explications sur les sommets et vallées environnants, nous nous restaurons et reprenons assez vite le chemin du retour.
Dans la descente du vallon amenant à la piste du claï, nous prenons le temps de discuter avec le sympathique berger, gardien de mille moutons.
De là, la piste nous ramène facilement à notre minibus. Sur le chemin du retour, nous faisons un arrêt à st sauveur sur tinée pour acheter le bon pain servi au refuge.
A l'unanimité, chacun a reconnu avoir passé un superbe week-end. Au plaisir de la rando s'est joint l'esprit de franche camaraderie, alimenté par les histoires désopilantes de charles.
Je me fais le porte parole du groupe pour te remercier chaleureusement pour l'ambiance que tu a apporté à ce bien trop court séjour.
Merci également à michèlle, Nadine, odile et élisabeth nos charmants médecins, thierry le roi du jeu de mot et à thérèse.
Merci à tous et au plaisir de vous retrouver sur les prochaines randonnées du DUC.
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LAC DE FOURCHAS ET DE LA MONTAGNETTE
lac et refuge de vens |
Date = jeudi 20 septembre 2012
Dénivelé = 1100 mètres
Temps de marche effectif = 6h 30
Distance = 17 kms
Difficulté = assez difficile
Aujourd'hui je décide d'aller visiter deux lacs très sauvages situés au dessus du refuge de vens. Départ du parking des lacs de vens sur la route de la bonnette.
La piste me mène au gué de vens, ensuite un bon sentier prend le relais. D'abord à l'ombre, celui çi avec de grands virages, m'amène rapidement à la grande passerelle où l'on change de versant. je passe de l'ombre à la lumière.
Sans trop d'effort et après de multiples diagonales j'atteins le collet dominant les lacs de vens et au fond son refuge posé sur un petit plateau herbeux.
Après un bonjour à la famille debray et à la petite romane, amoureuse de ma marmotte en peluche fixée à mon sac, je m'octroi un petit rafraîchissement et une bonne part de gâteau au chocolat et aux noix.
Je ne m'attarde pas trop, le chemin est encore long. Je suis une petite sente qui s'élève le long du torrent et qui m'emmène doucement vers le premier joyau, le lac de fourchas (2468m), blotti au pied de la cîme homonyme.
Déjeuner rapide au bord du lac puis départ pour le suivant 140 mètres plus haut et plus loin. Le lac de la montagnette (2606m) se découvre au dernier moment, dominé par le claï supérieur (2982m).
Retour au refuge en longeant le ruisseau de la montagnette et ses linaigrettes. Je descend au niveau du grand lac de vens et le longe jusqu'au deuxième.
Bien repérer le sentier qui remonte à droite et rejoint un petit collet. C'est l'itinéraire de retour conseillé. Il rejoint le chemin pris à l'aller le matin. Je décide de continuer les lacs qui deviennent plus secrets.
Une main courante, dominant une mini cascade, me permet d'arriver au quatrième lac et à la balise du parc. Je laisse le sentier de gauche qui remonte à la crête des babarottes et au chemin de l'énergie.
Je prend à droite le sentier du pas du pécheur. Ce sentier est délicat par endroit. La descente est raide et s'adresse à des randonneurs aguerris.
Après une descente soutenue je retrouve le chemin emprunté le matin, qui me ramène rapidement à la voiture.
Encore une bien belle ballade de début d'automne, qui ravira l'amateur de randonnée sauvage.
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LACS DE VENS PAR LE COL DU FER
le mont viso enneigé |
Date = Dimanche 16 septembre 2012
Carte ign = 3639 OT haute tinée 1
Distance = 15kms
Durée AR = 6h 30 (marche effective)
Dénivelé = 950 mètres
Difficulté = assez difficile
Malgré l'altitude assez élevée, cette randonnée s'effectue en toute sécurité grâce à l'héritage d'un excellent réseau d'itinéraires pédestres tracés par les Eaux et Forêts dans les années 1930.
Les sentiers servaient alors à la desserte des alpages et à la restauration des pentes érodées par un surpâturage et une déforestation séculaires.
La découverte de l'enfilade des lacs de Vens depuis le collet de Tortisse, ainsi que le panorama sur le Val Stura italien avec en fond le mont Viso (3 841 m), mais aussi la grande faune, la flore généreuse de l'étage alpin, agrémenteront un parcours se déroulant intégralement en zone centrale du Parc National du Mercantour . (Présentation figurant dans le guide randoxygène)
Le départ s'effectue au hameau pastoral du pra (1668m), sur la route du col de la bonnette. Le sentier s'élève sans difficulté jusqu'au plateau de morgon, propice au repos (ruisseau, verdure et ombrage).
Le sentier traverse la prairie pour passer un petit collet, redescend vers le vallon de tortisse et rejoint les deux maisons forestières de l'onf (2252m).
Dépasser les maisons forestières, laisser à droite la direction des lacs de vens, pour continuer plein nord vers le col du fer bien visible, au pied de la cime homonyme.
Pendant la montée, la vue est constamment accaparée par la curieuse formation géologique des aiguilles tourmentées de tortisse.
L'arrivée au col du fer (2584m) est récompenséé par le panorama généreux. Le mont viso est déjà paré de son habit d'automne.
Une brève traversée conduit au collet de tortisse (2591m). Après avoir entamé la descente, on découvre le chapelet des lacs et le refuge de vens (2380m) s'abritant sur une petite barre rocheuse.
Descendre au refuge par de grands lacets, puis continuer à flanc au-dessus du lac jusqu'à un petit collet (2422m), dominant les maisons forestières de tortisse, où l'on retrouve l'itinéraire emprunté le matin.
Itinéraire exigeant par sa longueur, mais offrant de superbes paysages riches de leur diversité. L'automne s'installe en montagne doucement, pour le plus grand bonheur de nos sens
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LES LACS BESSONS
refuge de la cougourde |
Date = 29/08/2012
Carte ign 3741 OT Vallée de la vésubie
Dénivelé montée = 850 mètres
Durée AR = 5h 30
Distance AR = 10 kms
Niveau = assez difficile
En cette période de chaleur intense sur la côte, je poursuis ma quête de fraicheur en altitude. Je fixe pour ce jour mon choix sur les lacs bessons.
Ces lacs jumeaux ("bessons" = "jumeaux" en provençal) nichés juste sous la crête frontière Mercantour-Ruine-Agnel abritent dans leurs eaux claires les truites les plus "haut-perchées" du Boréon.
La visite des lacs Bessons réserve toujours un émerveillement qui récompense la longue remontée depuis Peïrastrèche ("pierre étroite" en provençal) près du cours sautillant du vallon Sangué qui dévale vers le Boréon de cascade en cascade.
C'est l'un des sites faunistiques les plus remarquables du Mercantour : un lever matinal et un peu d'attention accompagnée d'une bonne paire de jumelles permettront d'y surprendre le jeu du monde animal vivant dans cet adret baigné d'un généreux soleil, où les eaux de fonte des névés permanents alimentent ruisseaux et lacs tout au long de l'été. (Article issu du randoxygène conseil général 06).
Départ du parking supérieur du boréon (1700m). Le sentier s'élève régulièrement en forêt. Laisser à droite la direction du pas de la maïris et continuer parmi les épicéas et sapins jusqu'au châlet vidron (onf).
Un ressaut puis une traversée reposante mène à la passerelle de peyrestrech, enjambant le torrent, où une belle vasque en contrebas invite à la trempette. Le sentier longe le torrent et s'élève régulièrement jusqu'à l'embranchement des lacs bessons.
Etre attentif car il n'y a pas de panneau indicateur, seulement deux petits cairns (altitude = 1967m coordonnées gps nord: 44 degrés 7 minutes 125 secondes est: 7 degrés 19 minutes 739 secondes).
De ce point la montée est raide et longue jusqu'à un petit replat herbeux m'invitant au repos, ce que je ne refuse pas. Le sentier en légère descente traverse le ruisseau et reprend en rive droite sa progression.
Face à nous se dresse la cime et la baisse de baissette. Sur la gauche, la masse imposante des cayres nègres du pélago borde le vallon sangué. Au carrefour avec le vallon des lacs bessons, la sente traverse le ruisseau et monte à droite d'une manière soutenue jusqu'à une zone de blocs.
La sente monte maintenant en zigzaguant dans la pente raide, et bifurque à gauche au niveau d'un petit replat herbeux. On arrive facilement au premier lac niché au pied de la tête de la ruine (2984m).
Continuer sur des roches polies la ligne de cairns jusqu'au lac amont (2545m). Il ne vous reste plus qu'à savourer le paysage, de vous restaurer et de penser au retour.
Plusieurs possibilités:
- Revenir par le même itinéraire. Ce choix s'imposera en cas de fatigue, de mauvaise météo ou d'un doute sur vos capacités d'orientation.
- Revenir à la baisse de baissette et descendre au boréon par le vallon des erps (long) .
- Revenir au boréon par le collet des lacs bessons en passant par le refuge de la cougourde (itinéraire complexe réservé aux randonneurs expérimentés).
Je choisi pour aujourd'hui le retour par le versant sud sud-est (à l'opposé des lacs). Suivre attentivement la ligne de cairns. Négliger ceux isolés très paumatoires.
Le cheminement s'insinue intelligemment entre les barres et les ressauts rocheux. La vue sur le cayre de la cougourde (2921m) , haut lieu de l'escalade azuréenne, est saisissante.
On arrive à proximité du petit lac des sagnes (2198m). Le sentier bifurque franchement à droite et rejoint rapidement le refuge de la cougourde (2100m), et de là facilement le boréon.
Ce circuit superbe se déroulant dans un cadre très minéral et sauvage, s'adresse aux randonneurs aguerris. Le retour s'effectue pour partie hors sentier balisé et entretenu.
Tout au long de ce parcours, la vue sur les sommets peu parcourus du haut boréon, vous donnera, j'en suis certain, de nouvelles idées pour vos futures randonnées.
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CASCADE DU DARD ET GLACIER DES BOSSONS
le glacier des bossons |
Niveau = facile
Dénivelé = 375 mètres
Temps de marche AR = 3 heures
Distance = 9 kms AR
Pour échapper à la canicule ambiante, martine et moi décidons une visite à la cascade du dard et de poursuivre jusqu'au belvédère du glacier des bossons.
Le départ s'effectue au parking du grépon (1040 m), situé à l'entrée sud de chamonix. Le sentier s'élève régulièrement et sans trop d'effort nous voilà arrivés en une heure, à la splendide cascade du dard.
Le bruit est assourdissant et la fraîcheur dégagée nous fait du bien. Le sentier s'élève et passe à proximité de la buvette du dard (1233 m), qui permettra aux gorges desséchées de se désaltérer.
Prendre la direction du cerro. Une courte pente très raide permet d'arriver sur le parking de la plate forme d'entrée du tunnel du mont blanc. Sur la droite, une table d'orientation permet de se familiariser avec l'environnement.
ATTENTION: Cette partie est dangereuse en raison du trafic des camions et des voitures. Suivre attentivement le tracé jaune pour piétons qui amène de l'autre côté.
Reprendre le cheminement du chalet du cerro qui emprunte une petite piste. Passer sur la passerelle en bois au dessus du torrent fougueux.
Quelques mètres au dessus, nous arrivons au chalet du cerro (1358 m), où il est possible de se désaltérer et plus pour les gourmands.
En cinq minutes le sentier nous mène facilement au premier belvédère sur le glacier des bossons. Il est possible de continuer encore cinq minutes sur un sentier soutenu pour arriver au second point de vue (1416 m). La vue est quasiment identique au premier.
Le recul du glacier est très apparent. En 1986, j'avais avec l'ucpa remonté en crampons et piolet la langue terminale du glacier pour sortir au châlet des pyramides, situé en face du belvédère. Aujourd'hui cette course est impossible, le glacier ayant reculé de plusieurs centaines de mètres.
Pour revenir à chamonix plusieurs options:
* Soit utiliser le même itinéraire
* Soit descendre au village des bossons
* Soit descendre au village des pèlerins où l'on pourra remarquer la maison de jacques balmat, le premier ascentionniste du mont blanc en 1786
Dans les deux derniers cas le retour à chamonix peut se faire par le train ou le bus.
Cette randonnée pourra s'effectuer en famille et est à consommer sans modération.
Il est possible d'écourter considérablement cette ballade en utilisant la voiture et en se garant aux parkings concernés.
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