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beuil

Date = 20/10/2012

Carte = ign top 25 3640OT  "haut cians"

Dénivelé = 490 mètres

Durée = 4 heures

Difficulté = peu difficile

Ce circuit de proximité rassemble tous les poncifs du haut Cians : de petits sentiers douillets se faufilent à travers de vastes forêts de mélèzes, des vallons tranquilles mènent à des cols panoramiques et dégagés...et la modestie de la dénivelée n'entame ni le moral des randonneurs, ni leurs mollets !

Mais ne vous attendez pas à plonger dans les eaux pures du lac de Beuil, partiellement asséché à la fin du XIXe siècle ! Pour résoudre les problèmes d'eau de Beuil, un projet de captage du lac vit le jour.

Le député Bischoffsheim débloqua des fonds et les travaux furent entamés ; hélas, le tunnel s'effondra et les eaux du lac se déversèrent pendant trois jours !

Il ne s'est plus jamais rempli, mais on peut encore déceler le niveau qu'il atteignait jadis. Au fond du lac, de vieux troncs fossilisés conservés dans la tourbe ont été retrouvés.

Ils témoignent des vastes forêts ayant occupé ces lieux et comportant des sujets de 40 m de haut pour 5 à 6 m de circonférence  (texte tiré du randoxygène)

Nous voilà ce matin 17 joyeux drilles au village de beuil (1442m) pour une jolie promenade automnale. Le tour et sommet de la tête du garnier se prête merveilleusement à cette saison, pleine de couleurs.

Nous nous élevons tranquillement en plein soleil pour prendre la direction du col de l'espaul. Après l'adret du départ, nous cheminons dans un gentil sous bois rafraîchissant.

De çi de là quelques coups de feux de chasseurs nous incitent à la prudence. Dans ce cas il est utile de se faire reconnaitre en faisant du bruit. Nous ne nous en privons pas.

Au col de l'espaul et au grand détour par le lac de beuil nous préférons couper droit dans la pente et sortir au sommet panoramique (1906 mètres).

Aujourd'hui un peu de brume nous empêche de profiter pleinement du coup d'oeil. Mais ce que nous voyons nous satisfait pleinement.

Nous nous installons pour déjeuner, survolés par une escadrille de vautours fauves à la recherche de carcasses.

Le repas est comme toujours agrémenté de surprises proposées par l'un ou l'autre. C'est très agréable de se faire servir. La bonne humeur est de rigueur et les bonnes blagues de jo nous font passer un très bon moment.

Hélas, l'heure du départ est là et nous levons le camp direction le petit lac de beuil, blotti au pied d'une grande pente d'éboulis.

L'ivresse de l'altitude aidant, une petite passerelle en métal fût prise pour un panneau solaire !! Il est temps de rentrer

Par le sentier de l'issart, nous regagnons rapidement les launes et suivons le tracé du gr 52A jusqu'à beuil.

Encore une fois grâce à vous tous la journée fût parfaite et à l'unanimité nous attendons avec impatience samedi prochain. 

Merci à christiane et jean pierre notre phare légendaire, jo l'inimitable et ghislaine avec ses tenues mode, jocelyne la petite dernière, laurence, jean marc le roc inébranlable, luc et son nouveau pantalon hi tech, sylvie et brigitte, anne, joëlle, nadine, michelle et ses recettes, lydia ses biscuits et ses photos, marie annick.

Les photos sont de lydia

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c'est par là

Date = 13/10/2012

Carte = ign 3642 ET  "vallée de l'estéron"

Dénivelé = 700 mètres

Difficulté = Peu difficile

Horaire = 4h 30

Après deux week-end réussis et une sortie annulée pour cause d'intempérie, la section randonnée reprenait le chemin des sentiers. Ce samedi cela sera le mont vial dominant le petit village du revest les roches dans la vallée de l'estéron. 

         Avec le Férion et le Cheiron, le mont Vial (1 550 m) appartient à ces rares sommets clairement identifiables depuis la Côte d'Azur.

Cette montagne massive joue un peu le rôle de sentinelle des hautes vallées et offre au visiteur un coup d'oeil d'une ampleur exceptionnelle.

Dûment équipée de pylônes (relais de radio et télécommunication, station météo), elle est desservie sur son flanc Sud par une route étroite et sinueuse; mais on peut aussi en effectuer l'ascension à pied par son versant Est où se développe un excellent sentier.

La découverte du panorama sommital sublimera aussitôt une éventuelle fatigue : ne dit-on pas qu'il est possible un lendemain de mistral de reconnaître depuis le mont Vial une vingtaine de villages du moyen pays et surtout de jouir d'une vue parfaite sur toutes les cimes des Alpes-Maritimes. 

Sans oublier bien sûr tout au Sud le trait bleu de la Méditerranée et parfois le mirage de la Corse qui surgit à l'horizon.

A l'ouest du village (850 m), juste après l'église (b.31), prendre une petite route goudronnée, puis un sentier qui passe derrière des maisons jusqu'à un réservoir (b.32).

Le sentier s'élève régulièrement dans un vaste adret où alternent éboulis et végétation arbustive; au bout d'environ 2 km, franchir l'épaulement oriental du mont Vial par quelques lacets bien dessinés (cote 1 175 m).

La progression s'effectue ensuite dans la forêt de pins du versant Nord jusqu'au ravin de l'Ortiguier au-dessus duquel on remarquera la Balme du Vial (grotte).

Le col du Serse (1 416 m - b.8) s'atteint rapidement; bifurquer alors à gauche pour grimper vers la crête sommitale qu'on touche à la balise 285.

  De préférence au sommet Nord, le plus élevé (1 550 m), gagner à gauche le sommet Sud (1 541 m), qui offre le meilleur point de vue.

   Retour par le même itinéraire.

   NB : une alternative existe pour le retour, mais nettement plus longue via la crête du Vial et le col homonyme.  (descriptif paru dans le randoxygène).

Encore une bien belle journée passée au grand air dans la bonne humeur et la camaraderie. Merci à jo notre valeureux guide et à lydia pour les photos

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la gravure du sorcier

Carte = ign 3841 OT  vallée de la roya et des merveilles

Date = 6 et 7 octobre 2012

Difficulté = Peu difficile

1er jour     Dénivelée = 900 mètres

Avec deux minibus neufs, nous quittons à dix le cadam pour un joyeux week-end dans la vallée des merveilles. 

Après l'autoroute jusqu'à vintimille nous remontons la vallée de la roya. A st dalmas de tende une petite route nous emmène au parking du lac des mesches (1390m).

Après la traditionnelle photo de groupe, c'est équipé et sac sur le dos que nous prenons la direction du refuge des merveilles en suivant la petite route carrossable. Le versant ubac nous procure de la fraîcheur et la montée se passe d'une manière agréable.

Nous arrivons vers 13 heures aux alentours du refuge. Nous choisissons un replat herbeux  près du torrent pour déjeuner. Après le repas certains savourent une petite sieste tandis que d'autres profitent du bon soleil.

Ensuite nous regagnons le refuge des merveilles (2111m) et jochen, son sympathique gardien. Nous abandonnons quelques affaires pour la nuitée et prenons la direction des lacs du diable.

Dépassant le lac fourcat (2165m) et celui du trem, nous arrivons au lac de la muta (2274m). Après un petit exposé sur la ressource hydraulique de la région, nous comptons prolonger la sieste interrompue. Hélas la météo en décide autrement et nous reprenons le chemin retour jusqu'au refuge.

Après l'installation dans le dortoir, thés et chocolats chauds accompagnés de tarte aux myrtilles, parviennent à nous réchauffer. Le repas, excellent, est très animé, grâce à de jeunes varois, fervents supporters de rugby.

2ème jour  dénivelée = 300 mètres

Après une nuit plus ou moins bonne, voire très mauvaise pour certains, nous reprenons des forces autour du petit déjeuner, la journée sera longue.

Sous la direction de jochen et accompagné d'un vent frais persistant, nous montons visiter les gravures du site des merveilles. Les connaissances et l'érudition de jochen font merveille (sans jeu de mot). Nous sommes très attentifs à toutes ses explications, et comprenons mieux le mystère de ces symboles gravés.

La visite culturelle terminée, les corps crient famine et nous rejoignons le lac des merveilles (2294m) pour nous restaurer. Pas de sieste aujourd'hui le retour étant très long.

Après avoir récupéré quelques affaires au refuge, et renouvelé nos remerciements à jochen et sa petite famille, nous prenons le chemin du retour en empruntant la rive gauche du vallon de la minière.

Nous traversons l'ancien hameau minier de la minière de vallaure, superbement restauré par l'association neige et merveilles, et retrouvons les minibus à la satisfaction de certains.

L'arrivée au cadam sera tardive. A l'unanimité ce week-end restera un excellent souvenir dans nos mémoires de randonneur et nous promettons de renouveler l'expérience avec jochen l'année prochaine sur le site de fontanalbe.

Merci à michèlle et ses recettes, véronique et sa discrétion, ghislaine, giuseppe notre bon vivant, isa notre pompier de service, marie annick, sylvie et nos deux tourtereaux edith et jean pierre qui m'a brillament secondé comme chauffeur.

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